PAS SI SIMPLE D’AVOIR UNE MÉMOIRE VISUELLE

La semaine dernière, je recevais un jeune que j’appelerai Arthur pour l’histoire. Il fait sa rentrĂ©e en 2ème annĂ©e de classe prĂ©paratoire Physique Chimie. Il venait me voir car sa première annĂ©e lui avait coĂ»tĂ© chère en temps de travail et en efforts.
 
Le test de son style d’apprentissage a rĂ©vĂ©lĂ© entre autre qu’il avait un profil de comprĂ©hension, c’est-Ă -dire d’accès Ă  l’information, majoritairement visuel. Il ne fut pas surpris de ce rĂ©sultat et jusqu’en Terminale, avait su avec succès s’en dĂ©brouiller. Mais la nĂ©cessitĂ© d’apprendre par coeur de nombreuses formules mathĂ©matiques abstraites, lui demandait beaucoup de temps et il venait chercher de l’aide.
 
En effet, adapter sa stratĂ©gie d’apprentissage Ă  son profil peut parfois demander beaucoup de temps surtout si on n’a pas pris l’habitude dans les petites classes.
 
Voici, une des techniques que je lui ai proposé pour ses formules de mathématiques.
Il existe des techniques Ă©prouvĂ©es pour permettre aux visuels de capter facilement l’information comme la transformer en schĂ©ma, tableau, graphique, images. Mais notre système scolaire privilĂ©gie davantage le mode auditif en transmettant l’information principalement Ă  l’oral. Il faut donc souvent faire un travail supplĂ©mentaire au moment d’apprendre son cours.
 
En connaissant son profil le plus tĂ´t possible et en adoptant des stratĂ©gies efficaces pour traiter l’information dans son langage, on devrait Ă©viter les regrets d’Arthur : « Ah si on m’avait donnĂ© ses infos plus tĂ´t, ça me prendrait moins de temps de crĂ©er des schĂ©mas ou des images pour les infos Ă  retenir« 
 
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